- Le coût d’un traitement est différent selon la pathologie concernée et la taille du chantier.
Pour un traitement de charpente, plus la charpente est attaquée et plus le travail préparatoire est fastidieux. Le coût moyen pour une maison d’habitation de l’ordre de 100 m² est d’environ 3000 euros.
- Pour un traitement anti-termite, là aussi, la configuration est importante. Selon que les termites ne se trouve qu’en cave où qu’ils soient sur l’ensemble des niveaux de la construction, voire jusqu’en charpente, le coût peut varier du simple au triple, surtout si le bois est l’élément essentiel de la structure de votre habitation.
Pour un traitement anti-termites il faudra compter environ 4 000 euros.
- Pour un traitement anti-mérule, l’expansion de l’infestation du chantier caractérise le coût. Si nous sommes au début de l’infestation et que l’attaque est très ciblée, le coût peut être de l’ordre de 1000 euros. Malheureusement, une attaque de mérule s’effectue souvent à l’abri des regards, et lorsque l’infestation est enfin détectée, les montants du traitement sont alors souvent déjà bien supérieurs.
Les professionnels XILIX dispose d’un réel savoir-faire, auquel s’ajoute des protocoles reconnus et l’utilisation de produits à l’efficacité éprouvée. Il est par conséquent d’usage de garantir l’efficacité d’un traitement de 5 ans à 10 ans, selon la pathologie et le chantier.
Toutes les essences de bois ne présentent pas la même sensibilité face aux insectes et aux champignons. Cette notion fait d’ailleurs l’objet d’une norme Européenne. Par exemple, le Sapin ou l’Epicéa, essences majoritairement utilisées pour la fabrication de nos charpentes sont sensibles à la fois aux termites, aux insectes à larves xylophages et aux champignons. Le Chêne, par contre présente une certaine résistance à l’ensemble de ces pathogènes. Il est à noter que ces notions de résistance ne valent que pour le bois de cœur, l’aubier est quant à lui systématiquement dit sensible.
Les insectes peuvent être différenciés en fonction des orifices de sorties en surface des bois attaqués, en fonction de l’aspect de la vermoulure retrouvée à l’intérieur des galeries creusées par les larves. Ensuite, l’aspect des galeries, l’essence attaquée ou bien encore l’identification d’insectes adultes retrouvés à proximité permet d’affiner le diagnostic.
Tout le territoire français est concerné par la mérule.
Cependant, les régions situées au-dessus de la ligne Bordeaux-Chambéry sont davantage touchées en raison de leur climat humide.
Les spores de mérules sont partout dans l’air mais les habitations, dont particulièrement la cave, peuvent présenter des facteurs favorables comme une atmosphère confinée ou un taux d’humidité anormal. Ce sont autant de paramètres qui favorisent une infestation et un développement de champignon lignivores.
Contrairement aux termites, une attaque de vos bois de charpente par des insectes à larves xylophages ne se fait pas par une armée de plusieurs centaines de milliers d’individus. Toutefois, ces insectes, une fois adultes, ont une durée de vie très courte et sont de « mauvais voiliers ». Ayant bien souvent pour seul objectif la reproduction, il n’est pas rare que des femelles pondent sur des bois qu’elles occupaient avant leur éclosion. Par ailleurs, selon les conditions environnantes, ces larves ont la capacité, pour certaines, de vivre jusqu’à 10 ans dans le bois.
Par conséquent, bien que moins nombreux que les termites, ces insectes ont malgré tout un pouvoir destructeur important quand bien même ils seraient un peu plus localisés.
Il est entendu qu’un produit de traitement contient des substances qui ont pour vocation la protection du bois et la destruction des agents pathogènes. A ce titre, l’ensemble des produits utilisés par les professionnels XILIX sont évidemment efficaces mais surtout à usage professionnel et dont l’utilisation est règlementée par un certificat d’aptitude à l’emploi, dit Certibiocide. Ensuite, les caractéristiques intrinsèques des produits présentent des avantages et / ou inconvénients en fonction de la configuration du chantier. Les produits sous forme gélifiés ont par exemple la capacité à pénétrer en profondeur dans le bois et donc à minimiser le besoin d’injection.
Les insectes à larves xylophages sont présents sur tout le territoire français. Ils privilégient les zones humides et adaptent leur cycle de vie à ces conditions. Par exemple, la durée du cycle larvaire s’allonge ou se raccourcit en fonction du taux d’humidité et de la température du bois.
Les infestations de termites touchent 54 départements de France métropolitaine. Les fronts atlantiques et méditerranéens sont les plus touchés. Mais depuis plusieurs siècles, les termites profitent notamment de l’activité humaine pour étendre leur zone d’infestation. Les rives de la vallée du Rhône, de la Garonne et de la Loire, et le département d’Ile de France font désormais partie des régions sous surveillance.
Les indications ci-dessous sont avant tout une question de bon sens. Les termites raffolant du bois mort et de l’humidité environnante, il est préférable :
- D’isoler, voire éliminer les stocks de bois de chauffage du sol et de la construction
- D’éviter la pose de structures en bois non traités le long des murs
- D’éliminer du terrain les vieux bois morts, les souches
- De supprimer les points d’eau stagnantes à proximité de la construction
- D’assurer une bonne ventilation des caves, sous sols, vides sanitaires et de tous les locaux humides
- De vérifier l’état de la toiture, des chenaux, des descentes d’eau, des conduits d’évacuation, des regards
Les termites sont de petits insectes de quelques millimètres de long et d’un millimètre de diamètre. Bien que voraces, les termites ne mangent pas le béton, cependant, nombre de ces matériaux de constructions sont monoblocs et l’assemblage de différents matériaux conduit souvent à des fissurations. Ces dernières sont autant de passerelles depuis le sol vers le bâtiment que peuvent retrouver les termites, dont la caste des innombrables ouvriers n’a de cesse de prospecter une nourriture pour sa colonie d’origine.
Ainsi, si un individu trouve de la nourriture, en l’occurrence, une source de matériaux cellulosique, il aura alors la capacité de communiquer l’information à ses congénères et ainsi propager l’infestation.